Je ne suis pas une sans-coeur, je suis comme Saint Thomas : je ne crois que ce que je vois ! Je devais passer pour une gamine blasée de la vie, hu hu.
C'est d'ailleurs cela que j'apprécie dans ce film : on découvre la vie d'un cerf, avec tous ses éléments tristes et joyeux. Et ça m'a enseigné que parfois, on ne pouvait pas lutter contre quelque chose, mais que ça faisait partie de nous, et que nous devions "faire avec" (Je ne me permettrai pas de lancer la réplique "C'est la vie" d'Anthony Kavanagh). Alors, c'est sûr que la fameuse scène est très très émouvante : tout est fait pour qu'on se mette à la place de Bambi, mais je ne peux pas m'empêcher de prendre du recul. Parce que dans les documentaires animaliers que je regardai, enfant, il y avait une lionne qui mourait seule à cause d'une blessure causée par un gnou, ou encore une femelle guépard qui perdait ses petits, mangés par une hyène, et personne n'en faisait tout un foin, alors que "Bambi" narre la même chose, mais avec une dimension émotive bien plus forte.
Ton dernier paragraphe me fait penser à la citation de Don Bluth, ancien de chez Disney, par le Nostalgia Critic (Dans le top 11 des moments les plus tristes dans les films de son enfance) : "Tant qu'il y a un happy-end, on peut tout se permettre". Disney a dû lui inspirer cette phrase, surtout quand on a vu "Rox et Roucky", qui bien le seul film Disney que je ne veux PLUS JAMAIS revoir de ma vie (Bouhouhouh).